une petite fenêtre sur le monde,
Perdez-vous y gentillement
En 2019, du 03 mars au 21 mars nous passons 19 jours au pays du café et de Pablo Escobar. Nous y découvrons une peuple résilient, des villages blancs, une bonne cuisine et une nature tropicale finement décorée de plantes épiphytes.
Nos essentiels ou ce qui a touché à nos sens lors de ce voyage :
• La sopa, une vraie institution culinaire • Les œuvres de Botero avec ses personnages aux formes rondes, généreuses et voluptueuses à Medellin ou Carthagène • Boire un café à toute heure de la journée avec les locaux sur la place animé de Jardin • La résilience de la population face à l’Histoire de son pays • Le musée du souvenir à Medellin • Les artisans de Barichara • Manger au restaurant de la fondation Taller de Barichara, un menu cuisiné et servi par les étudiants cuisiniers • L’ouverture à l’Histoire dense et mouvementée de ce pays depuis la civilisation pré-colombienne jusqu’à la guerre des cartels du 20ème siècle • La présence de la 4L et de vieilles Renault • Le street-art de la Comuna 13 • L’exploration des champs de caféiers à dos de cheval (ou de mule… muy tranquilo) • Suivre les traces de Christophe Colomb et de la conquête espagnole à Carthagène des Indes, la perle des Caraïbes
La Colombie a été un véritable coup de cœur. Les colombiens sont vraiment sympathiques, accueillants et parlent un espagnol sans accent, facile à comprendre pour les très moyens hispanophones que nous sommes… nous nous surprenions même à comprendre les conversations des locaux dans les rues !
Pays de plantation et pas seulement de coca, la nation est un gros producteur de café. Découvrir une finca avec son propriétaire que l’on suit à dos de cheval et de mule dans ses parcelles sur les hauteurs de Jardín fut l’un de moment fort du voyage. Nous avons passé trois jours à Jardín, petite bourgade où il fait bon vivre et déguster sur la place principale un café en compagnie des caballeros locaux qui eux, en boivent à toute heure de la journée.
On se laisse charmer par de jolies petites villes à taille très humaine : la blanche Barichara avec ses rues pavées et ses artisans locaux ou la colorée Guatapé et ses bas-reliefs qui l’ont sauvée d’une disparition programmée.
La Colombie c’est aussi des villes mythiques.
La splendide et contradictoire Carthagène des Indes, à la fois sublime ville côtière à la gloire de la colonisation et théâtre des invasions occidentales, comptoir de l’esclavagisme des africains mais aussi première ville où ces derniers ont pu conquérir leur émancipation. Nous arpentons la ville et ses différents quartiers à pied déambulant au milieu d’ambiances très différentes et caractéristiques – le populaire et rebelle Getsemani avec ses murs recouverts de street-art et qui devient à la nuit tombée un quartier très branché pour la jeunesse colombienne – le très touristique Centro, le centre historique inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO pour son architecture colonials et sa ceinture de rempart – le monumental Château de San Felipe de Barajas symbole de la puissance de l’Espagne coloniale… c’est la plus grande forteresse construite par les espagnols.
À Medellín, nous nous sommes également plongé dans un passé tragique, pas si lointain, lié au fameux et puissant « Cartel de Medellín» où, début des années 80, Pablo Escobar en était «El patrón ». Le musée du souvenir avec ses photos, images et sons d’archive nous plonge crûment dans une réalité difficilement supportable mais qui rend hommage aux victimes collatérales de ce business sanglant. Nous sommes bouleversés… on a aussi l’impression que depuis les années 50 la Colombie n’a pas eu de répit mais encore une fois les colombiens se relèvent, se renouvellent à l’image de la Comuna 13, ancien fief des narcotrafiquants, dont les monumentaux graffitis qui ornent les murs et les escalators construits pour désenclaver le barrio, drainent touristes et une économie plus saine.
Et puis… quel étonnement de voir dans les rues de plusieurs régions du pays de nombreuses 4L… mais que font-elles ici ? On apprend que la fameuse voiture française fût produite en Colombie de 1970 à 1992… Renault y ayant implanté une usine. Le surnom qui lui était affectueusement donné est « L’amie fidèle du peuple ».
Le « pays de Christophe Colomb » c’est aussi les bus-truck aux décorations scintillantes, les vieilles voitures en tout genre, l’odeur du café partout, la civilisation pré-colombienne et ses vestiges vêtus d’or, la mer Caraïbes et la minuscule réserve des Kogis devenue camping pour touristes. On y a goûté les fourmis à gros cul, les Hormigas culones, qui se dégustent comme des cacahuètes. En seulement 19 jours, nous n’avons eu qu’un bref aperçu des richesses de ce pays.
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