Istanbul

Istanbul c’est la ville à la croisée des chemins, cité carrefour entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Lors d’un break de 4 jours en juin 2013, nous avons visité ses quartiers, ses monuments, ses cafés. Ses anciens noms de Byzance ou de Constantinople évoquent forcément des mythes et une histoire lointaine toujours fascinante.

Dès notre arrivée, bien qu’il soit déjà tard, nous prenons la direction du parc du sultan Ahmet avec sa vue imprenable sur la célèbre Sainte Sophie et la non moins célèbre Mosquée Bleue. Cet ensemble architecturale donne le ton. C’est beau et grandiose… et avec les lumières de la nuit, l’ambiance est féerique. Nous nous sommes réservés la visite de ces sites emblématique pour le lendemain. La Mosquée Sainte Sophie était autrefois une église byzantine. Les occupants successifs ont eu la bienveillance de ne pas saccager les œuvres de leur prédécesseurs si bien qu’en son sein les symboles catholiques côtoient ceux de l’islam. À l’intérieur, c’est un festival de dorures, de lumières, de vitraux, de mosaïques chrétiennes et de calligraphies arabes. On passe des heures la tête en l’air à contempler, à arpenter les différentes salles.

La mosquée bleue quant à elle impressionne… d’abord depuis l’extérieur avec ses 6 minarets qui montent dans le ciel comme de fines flèches. A l’intérieur le spectacle est saisissant avec sa monumentale salle de prière à laquelle nous avons la chance de pouvoir accéder. Les immenses tapis au sol, les faïences de toutes les nuances de bleu possible, le son des prières incessantes nous emporte.

Istanbul c’est aussi :

• se prélasser sur une terrasse au bord du Bosphore, détroit emblématique qui relie la mer Noire à la mer de Marmara
• prendre un café bien fort avec le mare qui reste au fond de la tasse ou un thé doux et sucré.
• goûter à quelques curiosités culinaires à un stand de rue, petits chariots colorés et bien remplis de sucreries, de gâteaux ou de lait aromatisé
• se perdre dans les pièces toutes plus belle les unes que les autres du palais Topkapi puis aller manger une délicieuse pomme terre garnie dans la parc de Gulhane
• aller faire un tour dans le quartier populaire de Galata, après avoir traversé le pont du même nom et croisé des dizaines de pêcheurs qui s’arque-boute par dessus ses rambardes
• prendre le bateau-bus pour relier les quartiers
• caresser les chats, nombreux et très sociables, qui n’appartiennent à personne et à tout le monde, ce sont les gardiens de la ville que les stambouliotes affectionnent particulièrement. Ils squattent les devantures des restos et des cafés, les bancs, les ruelles et les placettes, en dehors des sites touristique, il y en partout
• fumer une chicha à la saveur sucrée

La cité héberge aussi de nombreux marchés, souks, boutiques diffusant autour d’eux odeurs, couleurs et sensations. Le Grand Bazar est immense et on prend plaisir à s’y perdre, le Bazar égyptien offre son lot de curiosités, quant au Bazar du cuivre c’est le fief des artisans et des objets faits mains.

À Istanbul, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les envies. La « deuxième Rome » nous a enchanté.