Randonnée de Marseilleveyre

C’est notre dernier week-end de libre avant le début de la saison de location qui durera jusqu’à septembre donc en ce dimanche un peu couvert, on vient malgré tout faire le plein de nature sauvage. Les Calanques de Marseille, c’est un peu notre destination fétiche lorsque l’on veut prendre une bouffée d’air frais et s’en mettre plein les yeux. Ce n’est pas très loin de chez nous, c’est la beauté de la Méditerranée à moins de 2 heures de route.

On aime cette authentique petite Calanque de Callelongue avec son mini port et ses cabanons transformés pour certains en petits restaurants où il ferait bon se mettre en terrasse. Ici c’est le point de départ de la fameuse grande traversée des calanques Marseille-Cassis. Mais aujourd’hui l’itinéraire que l’on prévoie de faire doit nous amener jusqu’à la Calanque de Marseilleveyre. Le sentier est assez facile mais nous sommes dans les calanques donc « ça crapahute un peu ». Bonnes chaussures et pieds sûrs obligatoires. Impossible de se perdre, mais il faut choisir entre regarder ses pieds ou le paysage, et il faut bien dire que l’appel du large est bien plus fort que l’appel des lacets, alors on s’arrête souvent. Les points de vue sont splendides, la mer déploie tous ses bleus et contraste avec le blanc de la roche qui reçoit ses vagues. Le thym et les herbes de la Provence ont colonisé les reliefs et ça sent bon le Sud. La brise nous rafraîchit gentiment et le soleil nous réchauffe. On marche avec plaisir, à la fois impatients d’aller voir la prochaine crique, le prochain point de vue, le prochain caillou bizarre.

On finit par arriver à Marseilleveyre avec sa plage de sable accueillante, sa petite guiguette-resto déjà bien remplie en ce premier week-end de mai. Le petit arrêt est tentant mais l’on préfère pousser un peu sur le sentier côtier pour aller voir les criques suivantes… les Queyrons, Podestat… c’est tellement beau.
On fait le pique-nique sur un rocher plat qui n’attendait que nous, les pieds à l’air et ballants au-dessus de la calanque de Podestat… on est seul. Nombreuses petites fleurs jaunes tapissent, recouvrent et illuminent la falaise au dessous de nous. C’est le printemps !

On ne va poursuivre le sentier même si l’envie est là. On fait demi-tour et le retour est aussi sublime que l’aller. Les points de vue changent et les perspectives aussi. Vivement que l’on revienne…