URBAINE & NATURE
UNE JOURNEE
Notre région / Littoral
Printemps
Soleil
Points d’intérêts :
• Port ostréicole • Plage • Architecture • Œuvre d’Art et Street-Art • Sentier du littoral • Lieux insolites
Ce que l’on a découvert :
♥ Des empilements de containers peints
♥ Le Lydia, un bateau échoué volontairement
♥ Les cabanes à huîtes de Port Leucate avec le retour des ostréiculteurs
♥ Un long ponton métallique auquel aucun bateau ne s’accrohent
♥ Deux stations balnéaires de la Mission Racine
♥ L’allée des Arts
♥ D’immenses totems en bois à l’effigie de l’Afrique centrale
♥ Des bâtiments, une architecture et de l’art 70’S
L’escapade
Port Barcarès et Port Leucate, ce sont deux autres villes de la mission Racine, comme La Grande-Motte « chez nous ». Elles font partie des 7 stations balnéaires sorties de terre dans les années 70 pour inciter les vacanciers français à rester dans le sud de la France plutôt que de filer en Espagne pendant les grandes vacances. Sous l’impulsion de Charles de Gaulle et le pilotage de l’architecte Georges Candilis, les deux villes ont été bâties en quelques années sur un littoral à l’époque vide de toute construction.
Nous prenons donc ce matin assez tôt l’autoroute du soleil vers le sud pour découvrir ces deux cités balnéaires. Nous avons repéré un petit port de pêche et sommes très agréablement surpris de découvrir une ribambelle de paillotes à huîtres organisée autour d’un canal d’entrée de l’étang de Leucate. Ici ça sent fort la mer qui se trouve juste de l’autre côté et les ostréiculteurs font déguster leur production sur place sur de jolies terrasses au dessus de l’eau. Il est encore tôt mais ça s’active déjà. D’ailleurs, quelques bateaux à fond plat reviennent de l’étang.
Puis direction Port Leucate, et son ponton monumental, construction de bois et de fer, qui nous permet de prendre de la hauteur et de marcher au dessus de l’eau. D’ici on contemple l’immensité des plages rectilignes. Ajouter au vent et à l’air marin, on ne se sent vraiment pas oppresser par les bâtiments situé en deuxième ligne un peu plus loin en arrière.
On atteint finalement notre destination initiale, Port Barcarès, où il y a beaucoup de choses que l’on veut voir. Les grands containers peints surgissant du bord de la route ou installés sur le port de plaisance n’étaient pas sur la liste et font partie des découvertes que nous aimons faire. Des fresques gigantesques de street-art à la gloire de la mer sont graffées sur ces boîtes géantes empilées qui normalement acheminent biens et matériels à travers les océans. Il y a aussi, l’incongrue Lydia… un paquebot ensablé volontairement sur la plage en 1967 pour en faire un pôle de loisirs. De là, part l’interminable allée des arts où dominent des sculptures et œuvres d’art contemporaines datant des années 70 et 80 plus ou moins défraîchies et qui s’alignent en bord de mer.
Il y a aussi ces fameux bâtiments, œuvres architecturales et vestiges d’une autre époque… cages à lapin estivales pour vacanciers, perspectives de béton et d’enduit, angles droits, répétitions sans fin de petites terrasses, palmiers… c’est très photogénique et Nat s’en donne à cœur joie…
On termine la journée sur le sentier guetteur, non loin du phare de Port Leucate. Le chemin côtier longe la falaise, surplombe la mer et ses nuances de bleu… il n’y a plus de béton ici, juste la mer, le vent et les falaises. On prend un dernier point de vue sur l’immense plage de la Franqui avant de rejoindre la voiture et reprendre la route du retour.
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