une petite fenêtre sur le monde,
Perdez-vous y gentillement
Décembre 2018… il fait froid en métropole et 21 degrés lorsque nous posons nos pieds sur le sol de cette île portugaise un peu perdue dans l’océan Atlantique et qui a vu naître & grandir Cristiano Ronaldo.
Nous arrivons de nuit et pour notre première soirée, nous sommes de suite plongés dans un film de Noël. Notre âme d’enfant refait surface au grand galop. Nous avons les yeux pétillants et sommes excités comme des gamins devant les décorations somptueuses et géantes qui ont envahies la ville. La plage, les parcs et les rues sont décorés de lutins, de trains lumineux, de traineaux chargés de cadeaux tirés par des rennes, de sapins scintillants… une douce musique de fin d’année et l’odeur des marrons chauds emplissent l’atmosphère. Nous sommes enchantés par ces mosaïques de couleurs. L’ambiance est à la fois festive, joyeuse et tranquille. On pourrait se croire dans le village du Père-Noël en Laponie, si ce n’est que nous sommes en tee-shirt et en tong, que certains commerçants vendent la poncha, boisson typique de Madère qui s’apparente au ti-punch et que viennent se mélanger le folklore et les spécialités traditionnelles locales.
Funchal nous accueille donc pour quelques jours. Nous l’explorons allant de quartier et quartier et de découvertes en surprises…
… nous rejoignons avec l’abrupt téléphérique le jardin tropical Monte Palace situé sur les hauteurs de la ville. Bambous et fleurs tropicales de toute sorte et de toute les couleurs, torii rouge vermillon, cheminements biens tracés, fontaines et cascades, nombreux petits recoins cachés et belles perspectives, kiosque, pontons, pagodes, statues de bouddha, bassins de carpes koï… nous sommes transportés dans une zénitude asiatique. Nous ne redescendons pas en centre-ville à bord des traîneaux en osier qui dévalent la ville depuis 1850… autrefois pour les marchandises et les habitants, aujourd’hui pour les touristes.
… le Mercado dos Lavradores qui existe depuis 1940 nous transporte loin avec ses étals de légumes et fruits exotiques colorés, ses poissons et crustacés, sa charcuterie, ses plantes, ses liqueurs et ses paniers en osier.
… on s’arrête devant toutes les portes peintes de la Rua de Santa Maria qui fait le bonheur des amateurs de street-art que nous sommes. En 2010, avec le projet artE pORtas abErtas (Porte ouverte sur l’Art), de nombreux artistes colorent, redonnent vie et rendent hommage à cet ancien quartier de pêcheurs tombé à l’abandon.
Puis roadtrip sur la petite île tropicale.
Dame Nature est présente dans toute sa splendeur et sa beauté sauvage.
Les sentiers de crête du vertigineux Pico do Arieiro, troisième plus haut sommet de Madère, nous amène à des points de vue panoramiques sublimes et spectaculaires sur des pics ou des falaises rocheuses laissant parfois entrevoir sur l’horizon un bout de l’océan.
De nombreux chemins de randonnée nous font traverser des forêts denses et verdoyantes, nous font suivre les levadas (réseau d’irrigation de l’île long de plus de 2000 kilomètres), nous offre une magnifique palette de diversité végétale et nous mènent à des cascades secrètement cachées sous une canopée entourée de fougères.
Les côtes sauvages de l’île font face à l’immensité de l’océan. Elles sont verticales et escarpées, faites de falaises abruptes à la roche sombre. Parfois il n’y a qu’un téléphérique vertigineux et improbable pour aller en bas et rejoindre les quelques parcelles qui sont cultivées. Certaines plages sont plus accessibles et on peut alors marcher le long des vagues sur des galets volcaniques ou du sable noir.
Les routes pentues serpentent dans des paysages changeants et la mer parfois turquoise parfois émeraude n’est jamais très loin. Nous ne nous baignerons pas dans les piscines naturelles volcaniques du Nord-Ouest de l’île mais juste profitons de l’air marin ressourçant.
Madère l’exotique nous a enchantée et envoûtée.
Galerie photographique de Madère à voir en plein écran
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