Dimanche 19 mars 2023
6h30. Nous sommes en ville. L’appel à la prière de l’aube nous réveille, ça tombe bien nous voulons partir tôt ce matin pour visiter les sites touristiques alentours. Le soleil levant inonde de rouge le ciel nuageux.
7h00. Le p’tit dej compris avec la chambre est insipide. On regrette vite de ne pas être parti directement.
7h30. Direction les montagnes, plein nord. Nous nous trompons de route. Demi-tour sur une dizaine de kilomètres. Il ne fait que 15°C. Le vent souffle fort, un nuage blanc barre l’horizon… nous faisons route vers une tempête de sable.
7h45. Dans la tempête… visibilité quasi-nulle… le sable recouvre la route, frotte contre la carrosserie, les bourrasques secouent.. c’est impressionnant !
8h. Le sable est moins présent mais le vent ne faiblit pas, il y a une file indienne de 4×4 sur la route. On se dit que l’on n’est vraiment pas partis assez tôt pour éviter le monde sur les sites !
8h15. Arrivée à Chebika, oasis réputée. Nichée au cœur d’un canyon, il y a déjà 30 tout terrain de tour-opérateurs sur le parking. Après quelques pas, nous rebroussons chemin tellement c’est bondé… espérant une moins grosse affluence cette après-midi.
10h. Gorges de Midès. Nous nous garons sur le parking improvisé à la sortie de la palmeraie faisant face à une boutique café qui ouvre juste. Le canyon spectaculaire est à l’écart des circuits. Seuls deux motards sont venus jusque là. Avant d’aller explorer le village abandonné et les paysages, nous nous installons à une petite table et commandons deux cafés. Le vieux monsieur qui nous sert nous rajoute quelques gouttes d’un liquide transparent.
_Gouttez, nous dit-il et nous nous exécutons !
_Mmmmhhhh c’est bon, ça rajoute de la douceur. C’est quoi ?
_C’est de la fleur d’oranger. Ils ne vous serviront pas ça dans les bars à touristes. C’est local.
Réchauffés, nous rejoignons le haut du canyon. C’est spectaculaire ! Nous redescendons doucement par une piste de crête longeant la falaise. L’étroite gorge nous accueille, envoûtante et étonnante. Nous nous y engouffrons. Le corridor se rétrécit jusqu’à ne mesurer plus que un mètre de large pour déboucher soudainement sur un cirque au creux duquel arrive un troupeau de chèvres et son berger.
13h. Déjeuner du dimanche avec les tunisiens près des cascades de Tamerza. Un simple filet d’eau qui tombe de trois mètres dans une flaque… la faute à la sécheresse. Cela n’empêche pas les locaux de faire des selfies devant celle-ci !
15h. Retour à Disneyland-Chebika, il y a encore plus d’affluence ! Le joli canyon orné de palmiers qui mène à la cascade s’est transformé en marché. Vendeurs de pierres, géodes et babioles. Devant la chute d’eau, il y a la queue pour les selfies… on s’imagine seuls ici… ce serait pur bonheur… on trace vite notre route.
17h. Retour à Tozeur. Nous recroisons la tempête… moins violente que ce matin ou peut-être que l’on s’est habitué ! On se balade une paire d’heure dans la médina presque entièrement construite de murs en briques de terre. Nombreux symboles religieux ou autres messages sont formés par des juxtapositions différentes de petites briques. Des jeunes jouent au foot sur une place entre des murs vieux de six siècles. Nombreuses petites boutiques ou étals proposent des dattes. Tozeur est la plus grande des oasis tunisiennes produisant des millions de tonnes de dattes et les meilleurs du pays ! Mais à cause du changement climatique, les récoltes de dattes sont en danger.










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